Certaines personnes aiment avoir des animaux domestiques chez elles pour leur tenir compagnie. Tandis que certaines d’entre elles aiment plutôt les chiens, les chats, les lapins, les tortuescomme animaux de compagnie, d’autres sont plus extravagantes et élèvent des animaux sauvages comme les serpents.
Comme tout animal domestique, le propriétaire se doit de bien le nourrir. La question qui reste sans réponse est de savoir de quelle manière nourrit-on ce reptile domestique. Cet article va se pencher sur la nourriture d’un serpent domestique et plus précisément, il abordera comment nourrir un serpent domestique.
Avant d’explorer ces manières de nourrir un serpent qui a été domestiqué, il est primordial de voir ce qu’un serpent mange en général. Un serpent est de nature carnivore et, proportionnellement à sa taille, il peut manger depuis les petits rongeurs et petits mammifères à de grandes proies, d’une petite souris à un grand crocodile adulte. La nourriture des serpents se classe donc selon leurs tailles.
Tout d’abord, il y a les petits spécimens comme la couleuvre, la vipère (par exemple la vipère aspic), le cobra (par exemple le cobra cracheur), le mamba (mamba noir, mamba vert), le crotale ou serpent à sonnette.Ces espèces de serpents font partie des espèces venimeuses. Avec leur venin toxique, elles tuent leurs proies par une envenimation. Suite à des morsures infligées par leurs crochets, ces serpents venimeux injectent leur venin mortel à leurs victimes.
On parle de la façon dont ils tuent leurs proies pour pouvoir distinguer quelles proies pourraient-ils attaquer avec cette méthode. Ces animaux venimeux sont très craintifs donc ils ne peuvent s’attaquer qu’aux petits mammifères comme les petits rongeurs (rats, souris, mangoustes), les lapins, les volailles ; aux petits reptiles comme les grenouilles et les lézards.
Pour les serpents arboricoles c’est-à-dire qui peut vivre dans les arbres, ils mangent parfois les œufs des oiseaux mais pas seulement ceux des oiseaux, un serpent arboricole s’attaque surtout aux écureuils qui sont des mammifères, il arrive aux serpents d’avaler les œufs d’autres reptiles et même ceux d’autres serpents. Mais il n’est pas exclu que, même si ces espèces sont assez petites, elles mangent celles qui ont des tailles inférieures à elles.
On peut aussi rencontrer des serpents de moyenne taille comme le cobra royal, l’anaconda à taches noires, l’anaconda jaune, le python de Papouasie, le boa constrictor qui se nourrissent de proies moyennes proportionnellement à leurs tailles. Ils s’attaquent aux animaux qui sont adéquates pour eux. On peut en citer certains comme les chiens, les chats, les reptiles moyens, des oiseaux et bien d’autres animaux.
Néanmoins, ces serpents ni très grands ni très petits se nourrissent aussi de petites proies comme celles que les petits serpents consomment à savoir les mangoustes, les rats, les souris, les lézards, les iguanes, les crapauds, les grenouilles, les volailles, les lapins et encore beaucoup d’autres.
Les serpents chassent surtout les petits des animaux car ils sont moins inoffensifs. Mais comme ces serpents vivent dans la nature, ils peuvent aussi se nourrir d’autres serpents plus petits qu’eux car en effet ces serpents de moyenne taille arrivent à avaler des couleuvres même la plus grande de ces espèces.
Enfin, il y a les grands serpents comme le python birman, le python réticulé, l’anaconda géant qui sont en général des serpents constricteurs c’est-à-dire qu’au lieu de mordre et d’injecter un venin (ce qu’ils ne possèdent pas), ils enroulent leurs proies de leur corps et les étouffe en serrant.
Leur alimentation peut aller d’une petite souris, de petits lézards, en passant par les volailles, les lapins, les grenouilles, les rats, les mangoustes, un gros lézard jusqu’aux grands animaux comme les antilopes, les singes, zèbres. Mais ces serpents sont assez grands pour faire face aux autres prédateurs géants de la nature.
En effet, ces serpents géants ne se contentent pas des proies, ils s’attaquent aussi aux autres prédateurs comme les crocodiles, les lions, les tigres, les léopards. D’ailleurs les combats entre un serpent géant et un de ces prédateurs sont toujours très fascinants. Plusieurs confrontations ont été recensées entre ces prédateurs. Et comme on le sait si bien, ils vivent dans la jungle et c’est la loi de la nature, la loi du plus fort. Seuls ceux qui sont résistants, forts, agiles peuvent en sortir vivants.
Tel un serpent constricteur, un énorme spécimen, ils s’enroulent autour de leurs proies pour les immobiliser. En effet, les mâchoires de ces grands serpents peuvent s’ouvrir avec une grande souplesse et peuvent même avaler un crocodile adulte. Mais ces grands serpents sont ceux qui ne se gênent pas du tout pour chasser les plus petits qu’eux. Et même qu’ils se mangent entre eux de la même espèce comme d’espèces différents. En effet, il est possible qu’un anaconda géant ou anaconda vert se nourrît de pythons même du plus long des serpents qu’est le python réticulé.
Domestiquer un animal sauvage comme un serpent n’est pas un travail facile et ce ne sont pas tous les serpents qui peuvent être domestiqués. Il serait impossible par exemple d’élever des espèces venimeuses, ce serait courir un grand risque. La préférence des éleveurs de serpent se porte surtout sur les espèces de moyenne taille comme le python royal, l’anaconda jaune, l’anaconda à taches noires qui n’est pas très grand et qui ne mord pas.
Mais il n’est pas exclu que certains élèvent des pythons réticulés, pythons birmans, anaconda géant. Comme tout animal domestique, il est du devoir du propriétaire de bien s’occuper de son serpent domestique, surtout au niveau de sa nourriture.
La bonne méthode consiste à combiner certains facteurs qui influencent beaucoup la bonne santé, la mobilité et la paix d’un serpent domestique.
Tout le monde sait que le serpent est de nature sauvage, donc on peut le nourrir comme s’il était dans la nature, c’est-à-dire lui donner sa nourriture vivante. Cette méthode permet au reptile de se sentir comme s’il était dans la nature et cela lui rendra plus actif.
En effet, en lui donnant sa nourriture encore vivante, le serpent devra chasser sa proie comme dans son habitat naturel, cela lui permettra de faire du sport, d’être plus à l’aise et de se sentir comme chez lui. Mais si le serpent ne mange pas sa nourriture, il faut éviter de le laisser jouer avec et de l’apprivoiser car cela entraînera qu’il ne mangera plus ce type de proie.
Cependant, il n’est pas exclu de donner un animal déjà tué à l’avance. Cette méthode n’est pas mauvaise car le serpent aura moins de travail à faire et cela évitera de se fatiguer. Néanmoins, cette deuxième façon de le nourrir le rendra paresseux, gros, inactif et faible. Et qui dit faible dit moins de temps à vivre. Mais il est important de varier cette façon de le nourrir, des fois, le propriétaire peut lui donner des proies vivantes et d’autres fois, il pourra lui donner des proies préalablement tuées.
Cette variation permettra au serpent aussi de varier son activité, avec une proie vivante, il sera plus en activité et avec une proie déjà morte, il pourra prendre son aise et se nourrir sans se fatiguer à courir après sa proie pendant des minutes. Lui donner une proie morte aussi permettra de lui éviter une routine qui pourra l’inciter à jouer avec sa nourriture et à l’apprivoiser.
Comme il est déjà abordé dans le premier paragraphe ci-dessus, la nourriture d’un serpent doit être proportionnelle à sa taille. Par exemple, si vous avez un python royal comme animal domestique, donner lui un animal qui est d’une taille proportionnelle à sa taille, comme un gros rat, une mangouste. Ce serait une grande erreur de donner une nourriture qui est supérieure à la proportionnalité de sa taille car l’avaler peut lui causer des blessures et il se peut qu’il le régurgite.
En effet, le serpent ne mâche pas et ne découpe pas non plus sa proie, il l’avale en un seul morceau.Parmi ces blessures, on peut citer la dislocation de sa mâchoire ou une irritation de son œsophage.Toutes ces blessures ne se guérissent que dans une durée de plus de 2 semaines. Et pendant cette durée de convalescence, le serpent ne devra pas manger, par conséquent, il maigrira.
Cependant, lui donner un animal plus petit que celui qu’il doit manger serait une manque d’attention envers l’animal car cela le rendra maigre, faible (l’énergie que la nourriture lui apportera sera inférieure à celle qu’il a dépensée).
La nourriture qui lui a été donnée est ainsi assez peu pour lui et il ne sera pas rassasié et cela pourra aussi l’inciter à trouver des nourritures en dehors de son foyer et il se peut même que le serpent fugue. Un animal en bonne santé causera moins de problèmes à son propriétaire.
Comme les êtres humains, il y a aussi un moment adéquat pour donner à manger à un serpent domestique, en fait ce moment est dû à l’activité du serpent. Le serpent est plus actif la nuit, en effet la majeure partie des serpents sont nocturnes. De ce fait, la digestion est plus rapide la nuit. Ainsi, il est adéquat de nourrir son serpent domestique dans la soirée.
En effet, si son propriétaire le nourrit à ce moment-là, il pourra digérer rapidement sa nourriture la nuit et il sera moins fatigué car, pendant la digestion, le serpent dépense de l’énergie, par conséquent, s’il digère plus rapidement, cela nécessitera moins d’énergie et moins de temps.
Par contre, si on le nourrit dans la journée, il digère lentement, il dépensera plus d’énergie et il sera obligé de rester immobile, inactif pour pouvoir digérer complètement sa nourriture. Cette immobilité, cette inactivité causera une paresse pour l’animal et n’aimera plus qu’on lui donne une nourriture vivante. Tout cela entraînera une mauvaise santé pour l’animal et peut même le tuer.
Un humain doit manger 3 fois par jour pour être en bonne santé. Comme les êtres humains, les serpents doivent aussi être nourris à une fréquence bien déterminée pour rester en bonne santé. Il est juste de nourrir un serpent domestique 2 fois par semaine tout au plus. Il est surtout à éviter de lui donner à manger 2 jours de suite, éloigner plutôt les jours de repas du serpent.
En effet, cela pourrait rendre le serpent très fatigué car il devra faire le phénomène de digestion 2 fois de suite et cela peut fatiguer son estomac et provoquer une maladie. Cependant, le nourrir dans un décalage trop éloigné peut aussi le rendre malade car il aura faim lorsque les apports de sa dernière nourriture seront épuisés. Cette fréquence est juste une astuce, il est du devoir du propriétaire de savoir la fréquence adéquate pour son serpent.
Bien s’occuper de la nourriture de son serpent domestique est d’une grande importance si on veut le garder en bonne santé. Ces points abordés sur la manière de nourrir un serpent domestique sont des astuces parmi d’autres. Il y a différente façon de nourrir un serpent domestique mais cette méthode qui a été énoncé ci-dessus est l’une des meilleures.
La méthode parfaite est réussie par la combinaison de ces 4 points, car il faut le nourrir de la bonne manière,avec de la nourriture de bonne taille au bon moment et cela à la bonne fréquence.Ainsi, ceux qui ont des serpents domestiques savent comment nourrir leurs serpents, mais connaître comment les élever serait aussi un grand atout pour une personne qui a un serpent comme animal domestique.
Un sujet d’article sur la façon d’élever un serpent domestique serait très intéressant et pourra aider plus d’un. Un animal domestique est surtout à l’aise et se portera bien si son habitat est adéquat pour lui. Au final, élever un serpent domestique ne se limite pas à savoir comment le nourrir.
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