Vous vous posez surement des questions sur le serpent si vous désirez en avoir un dans votre terrarium. Ces questions fréquentes autour de ce reptile vous aideront effectivement à comprendre cet animal et serviront à écarter les idées fausses véhiculées autour de l’ophidien.
Vous avez déjà remarqué qu’un serpent n’arrête pas de tirer sa langue à bout fourchue en faisant un mouvement vertical ou dans d’autre sens. Sachez que ce geste lui permet de connaitre son environnement en capturant les molécules que l’air contient. Sur son palais, l’organe de Jacobson analyse l’information obtenue et l’envoie au cerveau ? L’animal détecte alors s’il est en face d’une proie ou d’un prédateur et entreprend un geste approprié.
Le long de sa vie, un serpent comme tout autre reptile, ne cesse de grandir. Ses carapaces étant formées des écailles soudées entre eux, il doit s’en débarrasser pour pouvoir augmenter sa taille et avoir une enveloppe adaptée à sa nouvelle longueur.
Vous avez surement entendu cela au quotidien, mais cette idée n’est en réalité qu’une invention de la société moderne. En réalité, un serpent change de température en fonction de son environnement. Cette capacité à avoir chaud ou froid selon la circonstance en fait un animal ectotherme ou poïkilotherme.
Comme tout être vivant, l’organisme d’un serpent a besoin de repos et du sommeil. Il n’a pas de paupière, mais une membrane fine appelle « écaille subocculaire » lui permet d’arrêter la réception de flux lumineux et de fermer ces yeux. Le processus étant complexe, cette explication est la version simplifiée du sommeil d’un serpent.
Différent des mammifères, un serpent ne dispose pas de système limbique et ne connait pas vraiment de tristesse. Cet organe assure les émotions et les sentiments, en son absence e, il est impossible d’être triste. Par contre, ce reptile éprouve la peur et la colère, sans faire preuve d’amour. Ce qui leur permet de se protéger et de survivre face à un autre prédateur. Plus évolués que d’autres espèces, les cobras royaux possèdent un cortex moins développé et ont de l’instinct maternel.
Avant de répondre à cette question, sachez que toucher la peau d’un serpent ne risque pas d’induire vos mains d’une substance visqueuse. La texture de son écaille change en fonction de l’espèce et de l’environnement : humide ou sec, mais ne présente pas de liquide visqueux.
L’habitat d’un serpent varie selon l’espèce. L’animal passe plus de temps dans l’eau douce, saumâtre ou encore salée, s’il s’agit d’un reptile aquatique. Le serpent fouisseur préfère les terriers souterrains tandis que les arboricoles grimpent dans les arbres lorsqu’il se trouve dans son élément naturel.
Pour que votre reptile trouve le confort de son milieu naturel, apportez dans votre terrarium l’élément qui convient à l’espèce. Si vous connaissez le biotope idéal, il suffit de le créer pour un meilleur environnement. Notez tout de même qu’un reptile arboricole adopte un mode de vie d’un terricole en cas de forte chaleur.
Afin d’éviter tout risque d’ophiophage ou qu’il se mange entre eux, il n’est pas conseillé de mettre plusieurs serpents dans un terrarium, surtout s’ils sont de tailles, d’espèces et d’origine différentes. L’hybridation et la maladie figurent également parmi les problèmes auxquels il faut faire face.
De nos jours, il existe de différents types de terrariums et des composants adéquats pour les serpents. Il suffit de choisir ce qu’il semble adéquat en fonction de l’espèce choisie.
Bien que vous trouviez agréable de donner un surnom à un serpent, il est préférable de le nommer avec son nom scientifique. Ainsi, il devient plus facile de comprendre son comportement et ses caractéristiques et modes de vie.
La majorité des serpents sont des espèces ovipares : ils pondent des œufs dans le sol et attendent l’éclosion pour se multiplier. Dans des zones à faible température, il existe des reptiles ovovivipares. Les œufs restent dans le ventre de la mère ou la cavité fœtale jusqu’à l’éclosion pour que celle-ci puisse mieux gérer la température de ses petits. La mise bas a lieu après ce phénomène.
La majorité de serpents a un régime alimentaire carnivore et se nourrit exclusivement de leurs proies. Parmi ces alimentations, vous pouvez trouver les rongeurs. Certaines espèces telles que les ophiophage se nourrit exclusivement d’autres espèces, tandis que d’autres, les insectivores se contentent des insectes.
D’autres espèces se nourrissent des verres de terre et des escargots (malacophagie), mais les scientifiques n’ont pas encore rapporté l’existence d’un serpent herbivore.
Avant de la nourrir, sachez que ce reptile dispose d’une technique particulière pour avaler ses proies. Il procède à la coupure de la circulation sanguine afin de s’assurer que la nourriture soit facile à avaler. Malgré sa capacité à tuer sa proie, il n’est pas conseillé voire interdit de le nourrir avec un animal vivant pour éviter qu’il se blesse ou attrape une maladie. Lorsque vous lui procurez à manger, observez un délai de plus de 10 jours pour éviter qu’il devienne trop gras.
Malgré les idées reçues, les scientifiques ne s’accordent pas à dire qu’il s’agit d’une substance dédiée à pédigrée la proie ou à les tuer. Par contre, son utilisation dans le domaine médical a déjà fait ses preuves. En chirurgie esthétique, il constitue des composants utilisés pour modifier l’apparence d’une personne. L’industrie pharmaceutique lui accorde également des vertus thérapeutiques contre les maux comme l’Alzheimer, le cancer ou la maladie de parkinson.
Non, tous les serpents ne sont pas venimeux. Par ailleurs, certaines espèces telles que les colubridés secrètent de résidus de protéine appelée le 3FTX. Au cours de son évolution, il a perdu sa toxicité en faveur de la construction.
Les idées reçues vous apprennent que le mamba est le plus venimeux de tous les serpents, mais cette réponse est également fausse. L’Oxyuranus scutellatus scutellatus du genre de Laticauda détient le record d’espèces terrestre et marin le plus dangereux.
Oui, s’il s’agit d’un serpent captif habitué à la présence humaine, mais il faut toujours faire attention, car ce geste comporte de risque. Pour un enfant, toucher ou embrasser l’animal peut causer l’affection de la salmonellose et ce contact engendre un stress pour le reptile. Bien qu’élevé dans un terrarium, un serpent stressé devient difficile à gérer.
Si le fait d’en avoir un à la maison peut être considéré comme avoir un animal de compagnie, la réponse est affirmative. Par contre, il convient de prendre des mesures correspondant à cela comme aménager un biotope adapté à son mode de vie.
Étant un animal capable de se cacher partout, laisser votre serpent sortir de son habitat risque de le stresser. Si vous ne le surveillez pas, vous n’arriverez plus à le retrouver. Il n’est donc pas conseillé de laisser un reptile se promener en toute liberté, même à l’intérieur de votre maison. Cependant, vous pouvez lui faire faire des exercices réguliers en prenant soin de garder un œil sur sa direction. Ainsi, vous serez où il se cache lorsque vient le moment de lui remettre dans son terrarium.
Maintenant que vous connaissez comme vous occupez de votre serpent, vous avez surement envie de profiter de ses bienfaits au quotidien. Prenez alors le temps de visiter la boutique Serpent Shop et trouvez des bijoux serpent et autres articles à l’effigie de l’ophidien.
Les commentaires sont approuvés avant leur publication.